que sais-tu des rêves du lézard?
Que sais-tu des rêves du lézard
Patrick Joquel
quelques questions d’élèves de CM de l’école de Saint Flour, Cantal
Adham
Pages 23 et 25
Ces pages parlent d’un train pourquoi ceci ?
Notre lézard voyage. Il a quitté Mouans-Sartoux, là où il habite, en avion pour rejoindre la Normandie. Il revient en train. Puis pour rejoindre la montagne dans la vallée de la Roya, il prend un train TER de Nice à Tende. Cette ligne ferroviaire grimpe dans la montagne, passe par des viaducs et des tunnels et va jusqu’en Italie. Du côté de Tende, sur les montagnes, les hommes voici 4 000 ans environ ont gravé les rochers. 40 000 gravures environ sont ainsi répertoriées par les archéologues qui les étudient. Un témoignage de la vie à l’époque pendant les mois d’été à 2 000 mètres d’altitude.
Page 32
C’est quoi le type d’oiseaux que vous avez dessiné et que représente
la silhouette blanche ?
Je ne pourrai pas te répondre car ce n’est pas moi qui ai dessiné. Il faudrait demander à Sandra. Si je la rencontre un jour je lui demanderai. Je pense que comme le poème parle de rêve, ce sont des oiseaux imaginaires.
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Pourquoi y a t-il un militaire à l’envers ?
Le militaire à l’envers évoque, je pense, l’ombre du passé. La guerre est venue sur ces plages mais il n’en reste que des traces : trous d’obus, blockhaus, cimetières et musées. Quand tu marches dans ces endroits-là, comme quand tu marches parmi les gravures, tu peux avoir l’impression de voir les ombres des hommes passés t’accompagner.
Et une évolution de l’homme ?
L’évolution de l’homme je l’évoque dans les pages 23 25 avec les traces que l’on a retrouvées à Nice -420 000ans à Terra Amata, un des plus anciens feux allumé par l’homme sur la Terre, et la vallée des Merveilles -3000 environ. D’autres lieux à Nice et dans les Alpes-Maritimes ont donné des témoignages du passé de l’homme également : le Lazaret, Cavillon (j’ai écrit un roman sur ces hommes-là)…
Mathis
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j’aime la page 22 Parce que les dessins me plaisent beaucoup.
Merci. J’aime beaucoup les dessins de Sandra moi aussi.
FAISAL
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Pourquoi avez vous donné ce titre ?
Cette année-là, nous avons vu naître un bébé lézard. Nous l’avons vu sortir de la terre d’un pot. Sa maman avait pondu dans ce pot et par chance nous avons assisté à sa sortie à l’air libre. Il est resté quelques temps sur le balcon, le temps de grandir et puis de partir.
Parler de ce lézard m’amuse et me permet d’en garder le souvenir.
J’ai bien aimé le texte 13.
Je suis toujours amusé de voir des enfants jouer à ce jeu. Mais il n’y a pas qu’eux : parfois sur la plage à Cannes, je vois des adultes, et même des personnes âgées y jouer. Je trouve cela fascinant et merveilleux : nous partageons tous les mêmes gestes, les mêmes émotions. Nous sommes tous différents mais nous nous ressemblons tellement.
j’ai aussi aimé les Haikus .
J’aime beaucoup écrire les haïkus. J’en écris tous les jours et je les mets sur mon site.
J’ ai aimé le texte 15. Ces petits galets roses sont toujours sur le balcon. Je les regarde régulièrement et avec émotion chaque fois.
SILAS
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ESTEBAN
Bonjour, je voudrais savoir combien de temps avez- vous pris a
imaginer et à écrire la page 16 et 17 ?
Ce sont mes pages préférées car j’aime la guerre !
J’ai écrit ce livre assez rapidement : quelques semaines. C’était une commande de l’éditeur : il était pressé. J’ai pioché dans mes réserves de poèmes et puis j’ai complété. Dans mes réserves j’avais quelques textes écrits lors de mon voyage sur les plages du débarquement en Normandie. Je les ai relues, modifiées, améliorées et les voilà.
Donc premier jet : le temps du voyage soit une dizaine de jours à visiter, marcher, découvrir et écrire sans me poser de questions. Le brouillon en quelque sorte.
Deuxième jet : la création proprement dite, deux semaines environ pour cet ensemble-là. Un peu plus pour tout le livre.